Les arts visuels ont toujours occupée une place fondamentale dans ma vie et mes loisirs, mais ma pratique artistique a grandement changé depuis mes débuts. Ayant initialement une formation artistique académique et figurative, je possède les bases me permettant de créer ce que je désire. Toutefois, mon intérêt pour la photographie et ma formation collégiale et universitaire m'ont fortement remise en question sur la nature des arts visuels, ce qui m'a amenée à me questionner et à transformer ma pratique en peinture. Cette dernière étant mon médium de prédilection, j'ai axé mes expérimentations sur la propriété de la peinture, soit ce qui la différencie da la photographie. La combinaison de ces deux techniques fait maintenant partie intégrante de mes réalisations. Au fil du temps, j'ai trouvé dans l'acte de peindre l'aspect qui m'interpelle davantage, c'est-à-dire l'oscillation entre la spontanéité imparfaite et la recherche de perfection dans la minutie. Je privilégie également le genre du paysage qui s'avère très propice à cette spontanéité  tout en générant des ambiances émotives. De plus, ayant moi-même une dualité imprégnée des sciences et et des arts, le paysage me laisse une myriade de possibilités pour mettre en relation les formes organiques (intuitives, spontanées) et le travail géométrique (rationnel et appliqué).

 

 

Par ailleurs, bien que j'aie toujours pratiqué les arts visuels sous quelque forme qu'ils soient, les sciences sociales et naturelles m'ont toujours fascinée parallèlement. Ma formation collégiale en sciences humaines m'a amenée à poursuivre des études universitaires en géographie-biologie que j'ai finalement mises de côté pour retrouver ma passion artistique. Depuis, je ne peux oublier ces images magnifiques de cellules végétales vues au microscope et l'esthétique des schémas que l'on retrouve dans les ouvrages scientifiques. Idéaliste et rêveuse, j'ai réalisé que ma vision subjective associait une couleur à chaque chose.